La Zone d’Aménagement Concerté (Z.A.C) de Gérôme occupe le site d’une ancienne caserne militaire, installée sur un promontoire proche du centre-ville historique.
De cette présence militaire, il ne subsiste aujourd’hui que trois bâtiments :

  • Deux ateliers techniques encadrant le Cours des Manèges (ancienne place d’Armes);
  • La partie Sud de l’ancienne chaufferie.

Le ministère de la Défense a cédé les terrains à la Commune il y a quelques années. La Commune a ensuite mandaté un aménageur, la SOLOREM de Nancy, afin de requalifier ce site et de le transformer en un éco-quartier résidentiel.

Gérôme, un écoquartier à taille humaine

  • Une insertion respectueuse du projet dans son environnement, site charnière entre le centre-ville et le quartier des Oiseaux;
  • Une réduction de la présence des véhicules au sein du nouveau quartier. Les accès seront mutualisés, les voiries  seront des cours urbaines;
  • Une forte présence du végétal créant ainsi une continuité écologique. Les espaces verts seront privilégiés dans les espaces publics;
  • Une gestion durable des eaux pluviales. Les eaux de ruissellement seront recueillies par un réseau de noues paysagères;
  • Une approche rationnelle et durable de la gestion des déchets. Des points de collectes et de tri des déchets seront positionnés en périphérie du quartier;
  • Le maintien d’une densité soutenue de logements. Ce quartier sera dédié aux logements collectifs et intermédiaires, pour renforcer la population;
  • De permettre une mixité des fonctions. L’installation de services, locaux associatifs et commerces de proximité seront privilégiés.

Un projet en plusieurs phases

L’aménagement de cet écoquartier s’étendra sur au moins 10 à 15 ans. Il se fera en plusieurs phases.

La première phase a débuté en face de CinéSar, autour de l’ilot du Wackenfurth, en 2017. Les travaux ont consisté à viabiliser le site et à préparer les futures constructions.
Ces travaux ont également permis d’aménager provisoirement la rue du Wackenfurth, voie de desserte de cette ZAC, qui reliera à terme la rue de la Division Leclerc à l’Avenue de Gérôme, près du lotissement Coubertin.
Les travaux de requalification de l’Ancien Manège Sud, entamés en février 2022, ont été achevés en été 2023. Ce bâtiment accueille depuis septembre 2023, les services sociaux du Département, dénommés « Moselle Solidarités ».
D’autres projets de constructions d’immeubles collectifs dans les ilots de cette tranche ont débuté début 2023, notamment pour les résidences « Le Bélvédère ».
La commercialisation des appartements est en cours auprès des agences immobilières locales.

Une seconde phase sera réalisée ensuite autour du Cours des Manèges.

D’autres phases se succèderont tout autour de l’ancienne Place d’Armes (Cours des Manèges), dont le pré-aménagement devrait débuter au plus tôt en automne 2024 (aperçu ci-dessous). L’urbanisation se terminera ensuite près de la rue Gustave Charpentier.

Un quartier collectif

Les ilots privés accueilleront des immeubles collectifs de 3 à 4 niveaux maximum.

Des activités de proximité tels que de la restauration, des services, des commerces pourront être favorisés en rez-de-chaussée des immeubles autour du parvis de CinéSar.

Ce nouveau quartier est principalement dédié aux immeubles collectifs. Aucun lot ne sera dédié aux maisons individuelles, dans les premières phases. L’habitat individuel est privilégié dans le quartier du Coteau du Winkelhof, ou dans le lotissement du Marxberg.

Dès 2022, l’aménageur a engagé les études de requalification et de préverdissement des cours urbaines, de la place centrale et des espaces verts de la première tranche de cet éco-quartier. Les travaux devraient débuter en automne 2024.

Les espaces végétalisés et prairies urbaines sont entretenus depuis 2021, par de l’agropastoralisme. En effet, un troupeau ovin d’une vingtaine de têtes entretient les prairies dans un écoparc de 4,50 ha au cœur du quartier.

Une phase de préverdissement

En attendant les phases opérationnelles successives, un travail de végétalisation et d’aménagement écologique sera réalisé dès le début de la commercialisation de cette écoquartier.

Des plantations progressives qui préfigureront les futurs espaces publics et les jardins du quartier entrent dans une réflexion générale appelée « Préverdissement ».

Dans un premier temps, il s’agira de préverdir la partie avant du quartier, côté rue de la Division Leclerc, en cours d’urbanisation. Des haies arborées seront plantées fin 2024 et l’année 2025, formant les limites des futurs ilots constructibles des phases ultérieures, autour de la place centrale.

L’ancienne Place d’Armes au cœur de cet ancien site militaire, dénommée désormais « Cours des Manèges », devrait être nettoyée et réaménagée à partir de fin 2024.
L’objectif est de créer à terme, une végétation dense participant à renforcer la présence de la nature en ville et à adoucir l’atmosphère urbaine durant les périodes estivales.

La seconde partie de cet écoquartier, comprenant la terrasse de l’ancien stade, le chemin de ronde, et le fond du Belvédère, constitue des prairies urbaines temporaires, aménagées en écoparc ovin, depuis juillet 2021. L’objectif principal est de lutter contre l’enfrichement du site et d’entretenir la végétation existante, par un cheptel de moutons locaux.

Un nouvel accès piétonnier aux quartiers voisins sera aménagé d’ici quelques années, permettant une liaison piétonne entre le centre-ville et le quartier des oiseaux.

Un Ecoparc

Depuis début juillet 2021, un écoparc a été aménagé sur près de la moitié de l’éco-quartier, sur les parties enherbées et sur les futures tranches à urbaniser du projet.

Cet enclos de 4,50 ha accueille une quinzaine de moutons à l’année, et permet d’entretenir écologiquement ces vastes espaces prairiaux.

Cet éco-pâturage est l’une des solutions susceptible d’être associée au génie écologique, souvent retenue pour la gestion de réserves naturelles et d’un nombre croissant d’espaces verts où l’on souhaite pratiquer une gestion différenciée et moins artificialisante.

Cette démarche propose plusieurs intérêts :

-Maintien d’une flore plus diversifiée,
-Diminution des coûts de gestion,
-Maintien de l’agriculture locale,
-Lutter contre le développement d’espèces végétales invasives,
-Diminution l’empreinte carbone pour le gestionnaire, en évitant le passage de véhicules thermiques,
-Réduction des déchets verts (plus de déchets de tontes),
-Développement de la biodiversité des espaces ainsi entretenus,
-Dimension sociale apportée au quartier.

Reportage télévisé sur l’écoparc. Journal du vendredi 13 Août 2021 Moselle TV.

Source Moselle.tv

En haut